3 août 2009 à 08:44
Bordeaux : l’affaire Chamakh tourne au vinaigre
On le sentait venir avec l’attitude surprenante des dirigeants bordelais, qui ont réclamé près de 18 M€ à Arsenal. Pour un joueur dont le contrat expire en juin prochain et qui dispose d’un bon de sortie, c’est évidemment un prix bien trop élevé.
Inévitablement, cela a fortement déplu à l’international marocain, qui va de désillusion en désillusion depuis qu’il a annoncé vouloir rejoindre la Premier League. « Déjà, on me dit que Sunderland n’est pas un club pour moi. Mais depuis quand un club choisit-il la future équipe d’un joueur ? Là-bas, il y a un manager très connu et des internationaux. Ensuite, mes dirigeants me disent qu’ils me laisseront partir pour un membre du Big Four comme Arsenal. Et quand l’offre de ce club arrive, elle est refusée, car ils demandent une somme astronomique alors que je n’ai plus qu’un an de contrat ! Tout est fait pour empêcher mon transfert. Je ne comprends pas après tout ce que j’ai donné depuis dix ans pour Bordeaux. Je n’ai jamais triché », se révolte Chamakh dans les colonnes du Parisien.
De son côté, Triaud préfère reporter l’attention sur l’offre d’Arsenal, jugée bien trop basse (à hauteur de 6,5 M€). Qui des deux clubs jouent le plus mal le coup ? En proposant une si petite somme, les Gunners provoquent des réactions en chaîne qui pourraient leur être finalement favorables, même si cela n’a guère de classe. De son côté, Bordeaux semble aujourd’hui revenir sur sa parole de laisser partir le Marocain, caressant l’espoir de le garder une saison de plus, quitte à le perdre gratuitement par la suite.
Une chose est sûre, tout cela se retourne au final contre Marouane Chamakh, l’un des joueurs les plus attachés au club girondin depuis des dizaines d’années. « Je vis très mal ma situation. Le fait d’avoir été gentil se retourne contre moi », lâche-t-il. On ne peut qu’acquiescer...
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